En utilisant des machines virtuelles (MV) qui sont configurées à partir d’un compte d’infonuagique, les environnements de calcul peuvent être personnalisés pour répondre à des besoins particuliers; les calculs intensifs sur de grands ensembles de données s’effectuent facilement. Les ressources infonuagiques peuvent être utilisées pour créer des portails et des plateformes, ou traiter des données obtenues sur le Web; vous pouvez égalment porter vos travaux sur d’autres appareils et travailler en équipe ou avec des collaborateurs.
À qui s’adresse le service d’infonuagique?
- aux chercheurs qui ont continuellement besoin d’exécuter des travaux ou des services sur de longues plages temporelles, plutôt que d’avoir recours à du traitement par lots;
- aux chercheurs qui ont besoin d’un portail Web;
- aux chercheurs qui ont besoin d’une MV, qui doivent contrôler leurs propres systèmes d’exploitation et qui souhaitent avoir la possibilité de personnaliser des piles logicielles;
- aux chercheurs qui souhaitent construire des grappes virtuelles spécialisées pour des mégadonnées.
Les utilisateurs du service d’infonuagique devraient avoir au moins une connaissance technique intermédiaire dans la gestion de systèmes. L’Alliance met à leur disposition son personnel de soutien, tant à l’échelle nationale que régionale.
Comme c’est le cas pour tous les services de l’Alliance, il est possible d’obtenir de l’aide sur le service d’infonuagique rapidement et facilement en communiquant par courriel avec notre équipe de service d’infonuagique.
En utilisant le service d’infonuagique, vous êtes assurés que vos données demeurent au Canada, au sein d’un environnement géré et sécurisé.
Soutien
Voir la documentation à l’intention des utilisateurs.
Vos questions, problèmes ou rétroactions peuvent être acheminés à notre équipe de service d’infonuagique.
Cas d’usage infonuagique
Ian Milligan, département d’Histoire, Université de Waterloo
Archives Web pour connaissances transversales : WALK (Web Archives for Longitudinal Knowledge)
Ce projet facilite l’interaction des chercheurs avec les collections d’archives Web que rassemblent les universités canadiennes, en partenariat avec la bibliothèque numérique Internet Archive et leur abonnement au service Archive-It.
Les trois objectifs fondamentaux du projet :
- Améliorer l’infrastructure de recherche pour le travail avec des archives Web;
- Offrir une nouvelle porte d’entrée aux collections Archive-It canadiennes pour les chercheurs canadiens, de façon à rapprocher les données de notre infrastructure informatique de recherche, et fournir une occasion de préservation et d’intendance des biens canadiens aux établissements canadiens;
- Élaborer et mettre à l’essai des processus pour extraire efficacement et plus facilement des ensembles de données et les analyser au moyen d’autres outils soutenus par Calcul Canada, réduisant ainsi la barrière de compétences techniques qui seraient autrement nécessaires pour mener à bien des recherches basées sur des archives Web.
Susan Brown, département d’Anglais, Université de Guelph
Collaboratoire scientifique des écrits du Canada (CSÉC)
Il soutient de nombreux projets de recherches en sciences humaines dans un environnement hôte qui dispose d’outils permettant aux chercheurs de travailler en collaboration et avec différents types de matériel et de ressources, comme des documents XML, des enregistrements bibliographiques, des objets multimédias ou des données ouvertes et liées (LOD).
Certains des outils intégrés au CSÉC ont été développés spécialement pour le Collaboratoire, les autres proviennent de technologies à données ouvertes, adoptés tels quels ou avec adaptation. Les collaborateurs du CSÉC, au nombre de plus d’une centaine actuellement, et les 22 projets de recherche associés peuvent utiliser cette trousse d’outils pour l’édition, la manipulation, l’analyse et la publication des résultats et des sources de leurs travaux d’une manière qui aurait autrement été inaccessible à la plupart d’entre eux.
L’excellent travail du CSÉC visant l’interopérabilité dans la recherche en sciences humaines numériques grâce à un contrôle d’autorité basé sur des données ouvertes et liées (LOD), à des normes pour les métadonnées et les archives et à l’intégration d’outils externes permet de réaliser un degré inhabituel de collaboration et de recherches tournées vers le public parmi les chercheurs et les groupes de recherche centrés sur l’étude d’artefacts culturels importants pour le Canada.
Jon Saklofske, département d’Anglais, Université Acadia
NewRadial
Il s’agit d’un environnement Web pour la recherche et la collaboration en sciences humaines qui encourage ses utilisateurs à aborder, à rechercher, à trier et à annoter des objets de base de données dans un champ visuel.
Il est conçu pour fonctionner comme espace de travail dans lequel de nombreux utilisateurs peuvent parcourir, rassembler, organiser, mettre en corrélation et faire croître des objets primaires provenant de bases de données locales ou éloignées relatives aux sciences humaines dans un environnement visuel dynamique.
Il offre également aux communautés de savoir un espace partagé dans lequel des échanges et des débats érudits secondaires peuvent être centralisés et reconnus comme données primaires sans déformer ou déstabiliser les bases de données originales.
Reda Tafirout, chercheur, TRIUMF
ATLAS
L’expérience ATLAS, au grand collisionneur de hadrons (LHC), étudie les collisions proton-proton, proton-plomb et plomb-plomb à très haute énergie. Les densités d’énergie sans précédent ainsi créées permettent aux chercheurs d’étudier la structure de la matière à une échelle beaucoup plus petite que ce qui était possible précédemment, afin d’étendre l’examen des forces fondamentales de la nature, de comprendre l’origine de la matière et d’explorer la physique au-delà du modèle standard de la physique des particules.
L’expérience accumule plusieurs pétaoctets de données brutes chaque année lorsque le LHC fonctionne et produit de nombreux ensembles de données dérivés et simulés.
L’énorme quantité de données produites par ATLAS est distribuée et analysée par la Grille de calcul mondiale pour le LHC (WLCG), un réseau international de centres de calcul de haute performance auquel le Canada apporte une importante contribution et pour lequel il est un acteur clé grâce au centre de niveau 2 de TRIUMF et aux installations de niveau 4 de Calcul Canada.
Près de 3 000 chercheurs de 177 établissements répartis dans 38 pays participent à ATLAS.