Bonne année! Si vous êtes comme moi, une nouvelle année est naturellement l’occasion de réfléchir à ce qui a été accompli au cours de l’année écoulée, tant sur le plan personnel que professionnel. En y repensant, 2020 fut sans aucun doute une année difficile pour des millions de personnes dans le monde. Cependant, 2020 a également mis en lumière la recherche et la manière dont elle peut transformer et améliorer la vie de nos citoyens du monde.
Les sciences de la recherche sont en pleine révolution. Les chercheurs cliniciens inventent de nouvelles façons de régénérer les membres perdus et de remplacer les organes défectueux. L’étude de la génomique à l’aide des données met en place des protocoles de traitement et des thérapies, actuellement en essais cliniques, pour corriger les défauts génétiques pathogènes. Mon nouvel ami et collègue, le Dr Christopher McMaster, professeur au Département de pharmacologie de l’Université Dalhousie, m’a dit lors de ma tournée d’écoute nationale qu’il y a des années, il en coûtait des dizaines de milliers de dollars pour séquencer le génome humain et des mois à accomplir. Aujourd’hui, nous pouvons le faire pour 750 $ américains et l’accomplir en un jour.
Les progrès technologiques comme ceux-ci façonnent de plus en plus l’orientation de la recherche, de la prolifération d’appareils portables de santé et de bien-être aux données provenant de compte-rendu de patients qui servent de référence pour naviguer dans les différentes recherches.
Un autre changement affectant la nature de la recherche a été mis en évidence dans un rapport de juin 2016 produit par le Massachusetts Institute of Technology. Dans ce document, les auteurs affirment que les technologies à l’origine de ces avancées, ainsi que d’autres percées biomédicales, vont bien au-delà des soins de santé. Ils ont un impact sur la nourriture, l’énergie et l’environnement pour améliorer la vie de millions, voire de milliards de personnes. Cette révolution, appelée « convergence », crée des emplois, accélère la mise sur le marché des produits et améliore l’agriculture, la défense, l’environnement et la production d’énergie.
Créer des opportunités de convergence en 2021
Au cours des prochaines semaines, le NOIRN poursuivra son évaluation des besoins en infrastructure de recherche numérique canadienne et lancera ses travaux sur un modèle de prestation de services nationaux. Pour plus d’informations sur ces engagements, veuillez consulter la vidéo que j’ai enregistrée expliquant notre cadre conceptuel.
Le plus enthousiasmant est notre prochain appel à projets inauguraux par lequel, en collaboration avec les organismes subventionnaires nationaux du Canada, nous espérons lancer des projets qui correspondent à nos trois domaines d’activité : l’informatique de recherche avancée, la gestion des données de recherche et les logiciels de recherche.
Les premiers exemples de projets sur lesquels les chercheurs travaillent sont tout simplement impressionnants. Les provinces se rassemblent, les compartimentations sont démantelées et un esprit de collaboration bien vivant fait converger les disciplines au profit de tous les Canadiens.
En effet, le rôle du NOIRN en tant que catalyseur pour susciter des collaborations et des partenariats au profit des chercheurs canadiens prend de l’ampleur. Alors que je terminais ma tournée d’écoute de 90 jours, des centaines d’entre vous de partout au Canada ont donné de leur temps, de leur énergie et de leur enthousiasme au service de la recherche afin d’améliorer l’écosystème de l’infrastructure de recherche numérique du Canada. En 2021, j’ai hâte de travailler aux côtés de chacun d’entre vous alors que nous propulsons collectivement le Canada sur la scène mondiale de l’économie du savoir.
Thank you, Merci et Miigwech.
Nizar Ladak
PDG
Nouvelle organisation d’infrastructure de recherche numérique (NOIRN)